I WANNA BE YOUR FRIEND.
Je suis choquée par ce à quoi ressemblait VV il y a une dizaine d’année alors en fait je me sens obligée de finir cet article. Quand même au moins ça laisse de l’espoir à n’importe quelle ado-mal-dans-sa-peau, regarde toi aussi tu vas peut-être finir en sex symbol ultra hype copine avec Kate Moss. Un peu de drogue, un peu d’alcool, arrête de manger et le tour est joué !
Dans la même catégorie peut-être est-ce bien, peut-être est-ce nul, les Kills passent au Rockstore de Montpellier le 19 octobre – ils doivent avoir un problème avec Lyon eux aussi – un dimanche soir, ce qui est au départ plutôt bon signe puisque je ne travaille pas le dimanche, reste à voir si mon emploi du temps me permettra de passer en coup de vent dans ma ville natale pour revoir VV et Hotel sur scène. Les Subways passent au même endroit quatre jours plus tard et ce coup-ci je suis sûre de ne pas pouvoir y assister – à moins que je sois licenciée et j’ai beau apprécier les Subways, je préfère encore conserver mon salaire.
Et parce que ça me fait plaisir de le dire, sachez que Tokyo Police Club vont faire les premières parties pour la tournée de Weezer aux Etats-Unis. Ils ont quand même intérêt à revenir au début de l’année prochaine en France sinon je n’aurais plus foi en Dave Monks (ça tient de l’impossibilité technique une chose pareille mais avec un peu de chance les menaces, ça fonctionne – hum…).
Focker - Late Of The Pier
Ghost Under Rocks - Ra Ra Riot
Fantasy Black Channel // Late Of The Pier
Il m’est en ce moment impossible d’enlever Fantasy Black Channel de ma chaîne hi-fi. Pourtant si j’avais écouté cet album, ou même ce groupe, il y a un ou deux ans, je ne doute pas qu’il aurait été presque immédiatement enterré. Que l’electro copine de plus en plus avec l’indé ne me réjouis que rarement, seulement quelques exceptions trouvent grâce à mes yeux.
Ce n’était pas forcément très bien parti avec Late Of The Pier, j’ai d’abord trouvé The Bears Are Coming assez inconsistant, et je ne me suis penchée sur aucune démo qu’ils ont faites. La première fois que j’ai écouté l’album, je me suis sentie agressée, assaillie de toute part, avant de m’accrocher à quelques gimmicks bien placés. Les choses aidant, je suis alors passée de l’appréciation banale à l’addiction. Je ne comprend pas encore très bien comment a pu se réaliser la transition de l’un à l’autre aussi rapidement, sans doute Random Firl ou Broken ont leur part de culpabilité là-dedans. Mais si l’on m’avait dis que je deviendrais complètement dingue en entendant le final de Focker, il y a peu, je vous aurais ris au nez.
The Rhumb Line // Ra Ra Riot
Pour le mentionner, Ra Ra Riot se sont notamment fait connaître en ouvrant pour Tokyo Police Club aux Etats-Unis, même s’il est vrai que ce n’est pas en ouvrant pour TPC qu’on devient immensément connu, passons. Bien que leur batteur soit mort prématurément il y a un an et trois mois – ce qui donne un côté plutôt glauque à leur Dying is Fine – le groupe ne s’est pas dissout pour autant et a continué son petit bonhomme de chemin, qui aboutit donc à The Rhumb Line.
Chez Ra Ra Riot, ce qui donne en premier lieu leur puissance aux morceaux, c’est la mise en avant à outrance du violon et du violoncelle dans leurs mélodies claires. Le morceau qui ouvre l’album, Ghosts Under Rocks, en est l’illustration parfaite : on se croirait prêt à partir au combat, la batterie aidant, le violoncelle tour à tour agressif, puis se mêlant au violon, qui lui fait sans cesse écho aux paroles. Après cette ouverture qui m’a littéralement scotchée au plafond, je n’ai retrouvé une telle puissance sur aucun des morceaux suivant, sans pour autant tomber dans l’ennui. On retrouve avec plaisir Each Year ou Dying is Fine, remaniée d’une bien jolie façon, et découvre de nouvelles petites perles comme Can You Tell, Too Too Fast ou le sautillant Suspended in Gaffa. Bien qu’au final assez inégal, une chose est sure à l’écoute de Ra Ra Riot : leur musique ne tombe pas dans la pale copie d’un groupe quelconque.
pic: Late Of The Pier