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OUR BONES WERE CHALK
12 mars 2008

LISTEN TO THE MATH

tpc_mangent

Je ne crois pas avoir à raconter grand chose ou en tout cas j’ai peu de sujets dans la tête. Une seule chose occupe mon esprit depuis dimanche, une seule chose occupe ma chaîne hi-fi depuis dimanche, une seule chose me fait monter les larmes aux yeux et sourire comme ça. Parce que Tokyo Police Club est bel et bien mon groupe préféré, je ne peux m’empêcher de vous parler du retournement de cerveau que je subis par leur faute depuis plus d’un an. Alors non je ne suis pas patiente, c’est une notion très éloignée de moi, surtout si l’objet de cette patience concerne Tokyo Police Club. La je sais que je suis en d’écrire un article dont le groupisme va en effrayer plus d’un. Même si, détail important, c’est plus une admiration extrême qu’une groupisme primaire que je dévoile là.

Alors evidemment j’ai écouté leur album, en fait depuis que je l’ai acquis de façon assez éloignée de la légalité, je n’écoute plus que lui. Cet album est un petit bijou, et même si ca vient de moi, je vous prie de me croire. Alors que seulement quatre morceaux m’étaient totalement inconnus, je n’ai pas eu l’impression de ne découvrir que ceux-là. En réalité, l’enregistrement est GRAND. Qu’on prenne Graves, Harrowing Adventures ou Listen to the Math, elles sont bien loin des demos ou live que j’ai en ma possession.
Pour faire dans la review pure et simple, mais longue je suppute d’avance, je soulignerais en premier lieu la différence entre ce Elephant Shell et A Lesson in Crime. Le premier mini album avait un côté faste : on en prend plein la gueule en peu de temps (puisque seize minutes au compteur seulement), ce qui n’a pas permis la présence de morceaux plus calme, comme A Lesson in Crime itself, la chanson, la voix de Dave Monks est toujours très proche du cri, sa basse reste maîtresse la plupart du temps. En soit, en un an , il n’y a pas de changement majeur dans la recette : les morceaux sont toujours courts (seul Your English is Good dépasse les trois minutes), la basse très présente, et c’est efficace (l’efficacité dépassant toutes les espérances sur ma personne apparemment). Un détail change, mais avec lui beaucoup de chose : la voix de Dave Monks, comme je l’ai souligné précédemment pour In a Cave. Elle est posée, plus douce et fait passer beaucoup plus de chose, elle a fait une pause du cri, grand bien lui en fasse. L’album s’ouvre avec Centennial, un inconnu au bataillon, qui laisse entrevoir une suite prometteuse. Posé au début, le moment ne dure pas, l’enchaînement avec In a Cave confirme que, sans avoir rien perdu de leur patte, cet album a été nettement plus léché. Le travail sous tout cela s’entend, se sent. In a Cave n’est plus la même chanson que l’Elephant Shell de cet été, rien que ces claquements de mains la transforme. Graves, pourtant écoutée et réécouté est complètement changée, de la guitare au synthé, et rallongée, on reconnaît à peine la timide version de Daytrotter. Ma première nouvelle claque est Juno. Reste a savoir si c’est parce que je ne la connaissais pas encore ou simplement parce qu’elle est purement et simplement sublime, j’hésite encore, les deux ne sont sûrement pas incompatibles. Pour la suite, si vous aviez entendu la version acoustique de Tessellate (en gros si vous avez été suffisamment intelligent pour la dl quand je l’ai mise en playlist), on ne peut être que surpris par le remaniement de la chose, elle n’est plus la chanson calme que Dave Monks chantait tout seul avec sa guitare. Par contre, Sixties Remake ne change que peu de la version live, ce qui est à la fois dommage, vu ce qu’ils arrivent a faire d’une chanson toute « simple », et bien, puisque je la trouvais trop proche d’Elephant Shell mais qu’elle n’est plus la même maintenant qu’elle s’appelle In a Cave. La pause dans ce remue ménage est The Harrowing Adventures Of…, contrairement à ce à quoi je m’attendais. C’est aussi celle qui me fait le plus pleurer. Des trois live du Hove Festival (donc avec Elephant Shell et Sixties Remake), c’etait de loin ma préférée, d’ailleurs c’était presque devenue ma préférée tout court. Ici, elle garde sa trame mais des instruments à cordes, que je soupçonne être des violoncelles, se sont ajoutés a la partie, et prennent la place de la basse, ce qui lui donne un côté voluptueux et casse le côté rythmique qui m’avait fait fondre aux premiers abords. Nursery Academy, une petite nouvelle, réveille quelque peu, mais dévoile aussi une certaine mélancolie, qui est d’ailleurs présente dans la plupart des nouvelles chansons – je ne sais plus qui me l’avait fait remarqué. S’en suit Your English Is Good, seule chanson a n’avoir pas été touchée, c’est aussi peut-être la chanson de Tokyo Police Club que j’aime le moins, et je n’ai toujours pas réussi a savoir pourquoi – enfin je l’aime quand même, moins que les autres c’est tout. Sûrement aussi que je préférais la première version. Listen to the Math n’est rien d'autre que Famous, la encore version rallongée et surtout possiblement ma nouvelle future préférée – c’est à s’en perdre, je sais. Toujours est-il que Famous donc version live toute pourrie était bien jolie mais plus crado, alors que Listen to the Math… j’en perd mes mots. L’album se conclue avec the Baskervilles, comme un sursaut. Dave se remet subitement a crier.
Je crois qu’il n’est pas utile de préciser que je vais très prochainement commencer à harceler mon ami le disquaire. Je me sens un peu comme un fidèle n’ayant pas respecté une des lois de sa religion, s’attendant a recevoir le courroux, je me dis que j’aurais du être plus patiente. Seulement, attendre deux mois pour une telle merveille c’est inhumain. Pour me faire pardonner, je vais me commander l’EP Smith, même si je l’ai déjà, après tout il y a Box, A Lesson in Crime et un remix proprement génial de Be Good.

begood(racremix)©tokyopoliceclub
juno©tokyopoliceclub

Le 11 mars est à marquer d’une pierre blanche : il est le jour où le passage de Tokyo Police Club en France pour la deuxième fois seulement m’a été annoncé. Le 12 mars est encore plus merveilleux : j’ai acquis ma place. Le 8 juin à la Maroquinerie, si quelqu’un pleure en s’extasiant devant Dave Monks, ça sera sûrement moi.

pic: je me sens très con de songer à préciser.

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Commentaires
J
Boris en Erasmus Carbibou/Dave Monks. Oui, je vois totalement ça. Je crois que c'est tout à fait compatible avec ton projet d'étude "Master TPC - femme de Dave".<br /> Dis moi, tu possèdes combien de chansons de ces messieurs ? (je dois être complètement minable à côté de toi sur ce plan là, mais bon, par curiosité !)
J
la Borissite aigue m'a poursuivit cette semaine grâce à mon cher lecteur mp3. Ca rend presque associable ce genre de maladie, on se sent obligé de coller les écouteurs dans nos oreilles à tout bout de champ, empêchant en partie toute communication avec le monde extérieur où ton futur mari Dave est tristement absent.<br /> Aujourd'hui dans mon cours d'anglais renforcé, y'avait trois canadiennes qui font un échange scolaire. On a conversé pendant une heure, et forcément quand on m'a demandé "Que vous évoque la culture canadienne ?", je me suis sentie comme obligée de parler de TPC. Que ces demoiselles connaissaient et l'une d'entre elles appréciaient beaucoup. Genre j'étais atrocement ravie.
E
Haha c'est pas grave, mais je me demandais déjà ce que j'avais fait de si important hier^^<br /> Mais qu'est ce que TPC A BRUXELLES??<br /> Et puis d'où t'as leur album? Je trouve pas et ça m'énerve.
C
non c'est le jeudi 5 juin. mais ta connection je vais la FRAPPER je viens te parler et tout et tu te déconnectes et il me renvoie tout ce que je t'ai dit, ah, pas marrant...
C
toi le 8 juin, moi peut-être le 5. c'est tout simplement fabuleux. on mourra à quelques jours d'intervalle, CONCEPT, genre. <br /> <br /> BIG BIG LOVE. la classe.
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