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OUR BONES WERE CHALK
7 septembre 2008

THE PAST IS A GROTESQUE ANIMAL.

Je commence par le superflus.
Je viens de découvrir que j’ai des voisins – plutôt éloignés malheureusement – qui écoutent Stuck In The Sound. Ca me change du fan de Lorie, qui est d’ailleurs leur voisin(e) direct(e), les pauvres, et du punk / métalleux du dessus.
C’est drôle, apparemment des écossais ont fait une étude tentant de relier les goûts musicaux et la personnalité. Si tu écoutes de l’indé tu es donc sûrement créatif, n’es pas un acharné du travail, pas très aimable et tu as peu confiance en toi. En ce qui concerne les autres genres de musique, les métalleux sont aimable et à l’aise, les amateurs de country des bosseurs et ceux qui écoutent de la pop ne sont pas créatifs. Seuls les amateurs de soul sont des êtres parfaits.

Peter_Bjorn_and_JohnCa y est ! Victoire j’ai mon emploi du temps et oh mon dieu JE N’AI PAS COURS LE LUNDI. Fucking Hallelujah les amis, à moi les Kills et Cold War Kids. Et je risque d’aller voir les Subways le 25 octobre au transbo aussi. Même si je n’ai même pas mis la main sur leur deuxième album.

En rapide parce que j’ai passé beaucoup trop de temps sur les reviews qui suivent. Book Of Bad Breaks de Thee More Shallows est assez sympathique dans son genre. Je ne saurais vraiment vous expliquer à quoi ça ressemble, c’est une peu électro mais genre calme, mais pas trop non plus. Enfin je vous laisse écouter la merveille qu’est Night At the Knight School. Je viens de me mettre à Why ? avec Alopecia, qui date de mars et tout simplement j’aime. Ca fait deux fois seulement que j’écoute leur album je ne vais pas vous faire un roman.

school of kraut - peter bjorn & john
night at the knight school - thee more shalows
zepherus - bloc party
the hollows - why?
 

Only By The Night // Kings Of Leon
Only By The Night des Kings of Leon c’ets un peu comme si quelqu’un s’était amusé à me demander ce que je n’aime pas dans Because of the Times et en avait fait un album. Ce que je reproche à Because of the Times c’est le trop plein de mielleux qui se fait sentir et cette nouvelle lubie des guitares résonnant dans le lointain à n’en plus pouvoir. J’aime quand même cet album même s’il est loin de me procurer autant de plaisir que Aha Shake Heartbreak.
Je n’ai écouté aucun morceaux disponibles avant qu’Only by the Night n’est été leaké, je me suis plongée dans l’écoute sans familiarité aucune avec les titres et sans avis ou attentes spéciales. Je l’ai finalement écouté d’une traite, et je ne sais pas si c’était dans l’espoir d’entendre enfin une chanson digne de leur nom ou pour pouvoir passer à autre chose. Le tout est plat. Guitares lointaines, voix résonnante, du mielleux, et surtout une absence totale de la basse. Cette basse marquante, elle n’est plus là, celle qui donne habituellement leur squelette à leurs chansons.
Le cambouis a disparus au lavage. La sueur partie avec une bonne douche. Le cuir remplacé par du coton. Tout ce qui faisait des Kings of Leon un groupe génial avec ses particularités, un son caractéristique a été gommé. Il ne reste plus que la voix de Caleb pour nous convaincre qu’on a effectivement toujours affaire à la famille Followill. Après l’excellent concert du 8 juillet, je m’attendais à quelque chose de grand. C’est du sous Kings Of Leon qui nous est livré.

Intimacy // Bloc Party
Bloc Party est un de ces groupes que j’affectionne tout particulièrement, apparu alors que se multipliaient comme des lapins les groupes à tendance indé, bons et moins bons. Aujourd’hui, pour moi, ils font un peu partis d’une toile de fond, d’un espèce de terreaux utile aux groupes qui débutent, certes pas au même titre que peuvent l’être le Velvet, Bowie, Sonic Youth, trop souvent les Libertines, et j’en passe, mais même.
Leur premier album était déjà très léché pour un premier, alors que le deuxième s’est aventuré sur la piste, parfois glissante de l’électro, tout en conservant une puissance certaine. Le single Flux paru depuis a enfoncé un peu plus loin dans cette voie. C’est pour ça que lorsqu’on écoute l’labum pour la première fois, son ouverture sur Ares, suivi du single Mercury, on n’est plus vraiment surpris. On peut se dire qu’on a définitivement perdu Bloc Party, du moins ceux de Silent Alarm, mais Halo vient tuer dans l’œuf cette idée. Ils ont certes étonnamment évolués mais ils sont toujours là. Halo ne ressemble pas à du simili électro faon Orekeke mais se rapproche des morceaux les plus nerveux qu’on pouvait entendre dans Weekend in the City. On est alors encore loin de Silent Alarm, il faut attendre Biko pour s’en rapprocher.
Au final, on se retrouve avec trois styles de morceaux assez différenciés, sans pour autant que ça soit choquant : les morceaux très électroniques qui sont Ares et Mercury, ceux nerveux qui auraient pu paraître dans A Weekend comme Halo et surtout One Month Off, où l’on retrouve ces chers coups de guitare insistants, et, enfin, des morceaux calmes qu’on pourrait presque rapprocher de This Modern Love comme Signs, Biko, voire Iron Square. Zepherus me paraît presque comme un espèce d’ovni là dedans, bien qu’il y ai indubitablement sa place, dominé par une boîte à rythme, des chœurs qui auraient leur place dans une eglise et la voix de Kele Orekeke qui surplombe le tout, superbe. Trojan Horse est celle qui illustre le mieux l’album à mon humble avis. A la fois énervée, teintée furtivement d’électro, tout en conservant la toile de fond de ce qui fait Bloc Party, notamment cette batterie toujours plus présente qu’à son tour.
Finalement, cet album s’inscrit bel et bien dans la continuité d’A Weekend in the City, qui m’avait un peu déçu lors de sa sortie. Ce coup-ci, Mercury m’aura fait étonnamment peur, mais en fin de compte, je crois que je commence à véritablement apprécier Intimacy.

Seaside Rock // Peter Bjorn & John
Même s’il est vrai, et ce n’est pus franchement une surprise, que Peter Bjorn & John sont des as dans l’art d’expérimenter des choses et d’autres, les deux premiers albums sont tout de même ressemblants dans leurs sonorités, leur conception, leur globalité. Seaside Rock s’en distingue largement.
Déjà, ce n’est plus une nouvelle, il n’y a pas de chant. Lorsqu’on entend des gens, ils parlent, et pas anglais mais suédois. Ca serait sûrement intéressant de savoir ce qu’ils racontent, je suis curieuse sur ce point. L’album s’ouvre sur Inland Empire qui ne surprend pas finalement, seule la présence furtive d’un saxophone titille l’oreille. Suit le hawaïen Say Something (Mukiya) où sont présentes les seules ‘paroles’ chantées : des choubida et autres padou poubida (je ne mens pas). Favour of the Season résonne comme une plainte, les suédois se joignent à la partie dès Next Stop Bjursele. Mon énorme coup de cœur est School of Kraut, une chose géniallissime qui me rappelle la musique de Mario en cordes frottées, ces grands coups, ma préférée je pense. Puis une voix d’un vieillard suédois, peut-être Erik nous racontant son Fishing Trip effectivement, guttural, contraste avec le fond de guitare. Le saxo revient faire un tour sur Needles and Pills, toute en crescendo, magnifique. Puis c’est au tour d’une suédoise, sûrement plus de première jeunesse également de nous raconter quelque chose, avec le cri des mouettes, suivi logiquement par le bruit des vagues sur Barcelona, le tout clôturé par At The Seaside, évident.
Tout cet album dégage une atmosphère particulière. Les titres des chansons, les sons, les musiques, et très certainement les gens qui parlent – ce qui me frustre encore plus de ne pas comprendre un traître mot de suédois – semble former un tout, indissociable, et aussi inatteignable. Même s’il n’est pas utile de le mentionner, cet album est tout simplement une pure merveille.

pic: Peter Bjorn & John

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Commentaires
J
je réitère : t'es trop forte.
A
Totale approbation pour le nouveau Kings Of Leon,tu as exactement synthétisé tout ce qui ressortait de leur dernière album, c'est à dire : rien. J'avais également eu de grosses difficultés pour certains morceaux de Because Of The Times qui semblait, en fait, annoncer le suivant. Note positive tout de même, malgré la quasi nullité de l'ensemble de Only By The Night, Crawl (et d'un certain coté Manhattan) est pas mal...<br /> Enfin, je n'arrête pas de dire la même chose un peu partout, ne soyons pas sévère, peut être qu'ils se rattraperons....un jour...^^'
C
ahhh les bonnes critiques.<br /> <br /> Du miel, du terreau et une suédoise qui n'est pas de première jeunesse.<br /> <br /> FALLAIT LE FAIRE
E
Long Time No Seeeeeee
C
ah bèh Thee More Shallows, ils sont sur le même label que Why?, c'est donc ça.<br /> <br /> PUBLIE VITE CET ARTICLE SUR LES KOL!
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