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OUR BONES WERE CHALK
5 juin 2008

I'LL BE THE GRAVE WITH NO NAME ON THE STONE.

Trop coule, si tu cherches Grace Park dans une pose sexy, tu peux aussi tomber sur mon blog.
Je n’arrive pas à commencer cet article, il sera sûrement mauvais.

La péniche du Sonic nous accueille une nouvelle fois, après Blood Red Shoes et Coming Soon c’est au tour de Dieu, l’homme aux quatre cerveaux, Spencer Krug et sa troupe de Sunset Rubdown.

sunset_reubdown_spencer_lyonD’abord, Selar petite pop bien sympathique malgré l’inattention du public. Aucune révolution là dedans, mais c’est appréciable et ouvre bien la soirée. Après une courte pause avec l’EP de Blood Red Shoes en fond sonore, BL et Boris au taquet, ils sont rapidement suivis par (Please) Don’t Blame Mexico, qui boxe dans la catégorie pop également mais le volume monté en plus. J’ai tiqué sur Michel Foucault, me rappelant ces chers cours de science politique, et n’ai pas non plus compris le rapport entre The Protocole et Gaël Monfils, mais il semble qu’eux non plus. J’ai songé l’espace d’un instant à m’acheter leur EP, avant que ma condition précaire ne me revienne en mémoire. Les deux premières parties étaient en tout cas parfaitement adaptées pour une montée crescendo tout du long de la soirée.

Dieu Spencer et ses acolytes arrivent. Un constat premier : Dieu n’est pas bien grand. Le parquet s’est vu confié le  rôle de scène rallongé vu la petitesse de l’espace prévu à cet effet. Un grand blond s’est sans doute luxé l’épaule. Je me suis assise sur les cymbalettes divines.
Attaque avec Winged Wicked Things, puis Stadiums and Shrines. Le sourire sur les lèvres, à peut-être deux mètres de Spencer Krug, je me prend en pleine gueule toute la puissance des morceaux. Je ne pense plus à rien, si ce n’est que la musique ne doit pas s’arrêter. Je veux continuer à voir les doigts épileptiques sur le piano, le déchaînement violent sur la batterie,  le va et vient énervé du médiator sur la guitare. Tout ça était tellement beau. Stallion débute à peine qu’il me faut prévenir BL, celle-ci, je la veux pour mon enterrement s’il vous plait. I am good where I am. Je suis en pleine extase dès les premières notes de Shut Up I’m Dreaming of Places Where Lovers Have Wings. Je ne serais jamais à même de comprendre comment certains sont capables de rester insensibles à de telles mélodies. Ca ne devrait pas être possible. Je ne peux pas comprendre que les frissons ne vous gagnent pas, que les larmes ne montent pas aux yeux. A l’annonce du dernier morceaux, le réveil est brutal. J’ai l’impression que tout cela ne fait que commencer, pourtant The Mending of the Gown clos superbement le concert. Plus d’une heure, et pourtant j’en ressors presque frustrée. Ca n’aurait pas dû se terminer.

Pic : prise par le monsieur accroupi à ma gauche pendant le concert

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Commentaires
C
YEAHHH 'plus qu'à prier pour que ta soeur n'oublie pas le fécond cadeau. <br /> <br /> sinon que dire sur cet article si ce n'est que je t'envie affreusement de ne pas avoir pu voir Spencer&ses Acolytes?!
OUR BONES WERE CHALK
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