I'VE GOT SOME TIME SINCE I BROKE MY WATCH.
Alister + Friendly Fires + Foals
Deerhunter qui va passer à Grrrnd
Zero m’aura réjouie. Surtout annoncé par le jeune homme de Grrrnd Zero avec ses
petits fly qui n’est rien moins que charmant (et est à Lyon 2).
Alister aura bel et bien été parachuté à ce concert, on ne sait pas trop à quoi il sert dans cette soirée, pas vraiment le même style. Le pauvre l’aura bien vite compris, mais il aura néanmoins réussi à distraire la salle, très caustique. Mis à part I Am Stupid and I Want to Have Sex, j’aurais pas retenu grand chose.
Ensuite Friendly Fires, dont l’album ne m’avait pas laissé particulièrement rêveuse. Le chanteur doit surement porter à la fois un caleçon et un slip, on ne sait pas trop. En tout cas ses fesses sont bizarres et je les aurais eu plus d’une fois sous le nez. Photobooth pour commencer. Un chanteur accroché à mon cou, je ne sais pas pourquoi. In The Hospital. Le guitariste à la chemise rose est merveilleux. Jump in the Pool, folle.
Puis Foals arrivent et Yannis fait peur. La scène de l’Epicerie Moderne étant particulièrement basse – bien que pas autant qu’à la Maroquinerie – on souffre au premier rang. J’ai croisé des espèces d’autistes qui sont parvenus à monter sur scène et se sont fait virer. L’atmosphère était très spéciale. Tout nous explose à la gueule, Yannis s’énerve auprès de la régie, les gens autour de moi se transforment en espèces de malades mentaux possédés. Indéniablement un concert excellent, épileptique. Je ne sais pas pourquoi je n’en garde pourtant pas un souvenir particulièrement très ému.
Un détour par Montpellier.
Des islandais en première partie, Hjaltalìn que
j’ai vraiment adoré. Apparemment ils sont sensés être assez nombreux mais
n’étaient que quatre, et étaient superbes. Les premières parties ont tendance à
me faire peur, alors si seulement on ne nous plaçait pas constamment des
groupes locaux souvent hors propos mais plutôt des groupes qui ont une bonne
raison d’être là parce qu’effectivement leur musique s’accorde bien avec la
prétendue tête d’affiche ou reste dans le même ordre ça ferait plaisir, enfin
je ne suis pas en forme je pourrais me lancer sur des motions qui n’en sont
pas. Toujours est-il que Hjaltalìn était une très bonne partie. J’ai acheté
leur Sleepdrunk Season, et ai pu harceler deux minutes le chanteur pour qu’il
me dessine quelque chose dessus, comme à mon habitude. Très sympa soit dis en
passant. Le chanteur et l’album. Si je ne refais pas Casper je vous en
parlerais.
Viennent ensuite mes adorés Cold War Kids, qui
avaient tout intérêt à être au moins aussi bon qu’à Bourges en 2006. Ce fut le
cas, hallelujah. Ce sont quatre merveilleux autistes sur scène, et encore plus
Matt Maust que tout les autres. Un regard perpétuellement fermé, tapant ses
acolytes comme Anton Newcombe le ferait. J’aime ce type. Dès que les premières
notes retentissent, ils ont l’air d’être dans une bulle que rien ne pourrait
éclater. Je maintiens : louper Cold War Kids en concert s’apparente sur
mon échelle plus ou moins au suicide musical. Ce qui n’a pas une prise très
concrète dans le réel, je l’accorde.
A Place to Bury
Strangers + MGMT
J’aurais rencontré TQID.
Dans un effort, j’ai écouté Killer Pimp et To Fix the Gash in Your Head d’A Place etc. et j’ai presque réussi à apprécier quelques morceaux. Presque. En concert, ça ne passe toujours pas. Ca fortement agressé mes tympans et m’a laissé de marbre.
Pour ce qui est de MGMT, pas vraiment de surprise, au bout de la troisième fois. Oui Andrew est beau. Oui je déteste toujours autant les groupies. Oui je kiffe le guitariste d’Amazing Baby. MGMT ne sont pas particulièrement des showmen, heureusement qu’Andrew est beau. Je suis méchante. Ils étaient à leur top, ce qui signifie chez MGMT qu’ils ont fait un bon concert, assez simple, ça casse pas forcément trois pattes à un canard, c’est sympathique. Au fond, il y a un certain syndrome Arctic Monkeys : leur(s) album(s) dépote(nt), en concert, c’est juste l’album mis très fort. Et des gens autour. Qui agacent des fois. Je crois que je commence à détester un peu trop les gens moi.